Une romance qui célèbre les livres et que j’ai revue plusieurs fois
16 épisodes de 60+ minutes

Kang Dan-hi (Lee Na-young) et Cha Eun-ho (Lee Jong-suk) sont amis depuis qu’elle, adolescente, lui a sauvé la vie à lui, enfant. Elle lui a également transmis son amour pour les livres lorsqu’ils passaient de longues heures à lire ensemble. Et elle l’a encouragé à devenir écrivain.
Si elle le voit comme un petit frère, lui est amoureux d’elle, mais n’a pas osé se déclarer avant qu’elle se marie.
Aujourd’hui, écrivain reconnu, il est également éditeur en chef dans une maison d’édition (Gyeoroo) tandis qu’elle a divorcé un an plus tôt.
L’histoire débute le jour où elle touche le fond : son ex-mari ne lui a rien laissé alors qu’elle était femme au foyer, aucune entreprise ne veut d’elle car elle est trop diplômée avec un trou sur le CV et la maison abandonnée, sans eau ni électricité, où elle squatte est démolie.
Ce même jour, elle fait la rencontre charmante et improbable de Ji Seo-joon (Wi Ha-joon), un mystérieux jeune homme.
Comme Gyeoroo lance un recrutement sans qualification, Dan-hi tente sa chance chez eux, en omettant tout son parcours après le lycée sur son CV, et est retenue. Désormais hébergée chez son ami à qui elle avoue enfin sa situation, elle commence à remonter doucement la pente…
Alors… le gros de l’histoire, c’est l’amour des livres.
Dans une maison d’édition idéale (qui vend bien, qui est humaine et respectueuse), on suit tout un tas de détails, de la réception du manuscrit-surprise au pilon des retours de librairies.
Chaque épisode est un chapitre qui se termine par quelques pages tournées. On lit et on célèbre la poésie.
On a un peu de mystère avec Seo-joon, mais sans rien d’inquiétant.
On a deux « triangles amoureux » avec Seo-joon qui est très attiré par Dan-hi et Song Hae-rin, éditrice amoureuse de Eun-ho depuis qu’elle a commencé à travailler avec lui, mais tout ce petit monde est adorable.
L’antagoniste est sous les traits de la directrice de Gyeoroo, Go Yoo-sun, qui n’est pas méchante non plus, mais qui a pas mal d’œillères et de rigidités.
Alors… Romance Is a Bonus Book est une série que j’ai vue plusieurs fois, notamment à sa sortie je pense.
J’adore l’ambiance, le focus sur les livres et l’édition et j’aime que des meilleurs amis deviennent des amoureux. Il y a de vraies difficultés (la situation professionnelle de Dan-hi est déchirante), mais Eun-ho est beau, riche, gentil…
Tous les livres sont célébrés : la poésie, mais aussi la bande dessinée, les webromans, les essais… avec l’idée que les best-sellers doivent aider des livres non rentables.
Et, à chaque fois, ça me donne envie d’écrire de la poésie et d’en publier 😉
Depuis 2019 et mon premier visionnage, j’ai eu l’occasion de regarder pas mal d’autres séries romantiques coréennes et, ces jours-ci, en la revoyant, je me suis dit que, sans doute, l’aspect romance manquait un peu d’étincelles ou de passion, mais, en vrai, cela matche aussi avec l’héroïne : Dan-hi a 37 ans et est divorcée, elle se préoccupe plus d’arriver à manger à la fin du mois que d’envoyer des textos à son petit ami…
Bref…
J’aime cette série.
Parce que le héros est charmant, écrivain qui a réussi et travaille dans l’édition.
Parce que l’héroïne galère bien, mais va s’en sortir.
Parce que tout baigne dans l’amour des livres, de la littérature, de la poésie.
Parce que ce sont au départ deux meilleur·es ami·es et que, comme dans Emma de Jane Austen, j’aime cette amitié dévouée qui, petit à petit, se laisse aller à la séduction.